Directoire O – P

ORDO FINIS FLORIS (O.F.F.) : Ordre de la Fine Fleur.

Fondé le 1er Janvier 1946 à Gand par le comité de la Gé Catholica (Cfr. ce nom) sous la présidence de Léon Dutordoir.

Le but de l’Ordre est de récompenser les membres de la Gé Catholique qui ont des mérites particuliers dus à leur engagement et à leur travail important au sein de la Gé.

Des non-membres de la Gé peuvent également, dans des cas exceptionnels, être élevés à un des grades de l’Ordre.  Les personnes du sexe féminin sont exclues de l’Ordre (fallait-il le préciser ?!).

l’Ordre est composé d’un Grand-Chancelier, de deux Grand-Maystres, de Commandeurs et de Chevaliers.  Un Maystre-Scribe peut être nommé parmi les Commandeurs.

Le Vlek de la Fine Fleur est doré, orné de bleu pale et de blanc.  Les Chevaliers (ruban bleu) et les Commandeurs (ruban rouge) portent une petit médaille sur la toge, le Grand-Scribe (ruban blanc), les Grand-Maystres (ruban bleu) et le Grand-Chancelier (ruban rouge) portent quant à eux une grande médaille à ras du cou.

La Bal Annuel à lieu chaque année au courant du mois de Mars.

 

ORDRE SOUVERAIN DE LA CALOTTE :

La dénomination est souvent complétée par la devise de l’Ordre : “ Sans peur ni bravade “.  Ordre National le plus ancien (crée en 1895) et le plus prestigieux du pays.  Il vise les étudiants qui s’occupent d’une oeuvre caritative, ceux qui mettent l’idéal catholique en application dans leur vie universitaire, ceux qui jouent un rôle apaisant ou de concorde dans la vie journalière de leur association, ceux qui tendent à promouvoir le port correct de la calotte.

Il est difficile de donner des noms, dates, ou lieux exactes quand on parle de la fondation de l’O.S.C.  On dit habituellement et communément qu’il fut fondé en 1895 par des étudiant de l’Université Libre de Bruxelles, à Bruxelles.

La Gé Bruxelloise et l’O.S.C., toutes deux fondées en 1895, furent le point de mire de tout ce que l’U.L.B. contenait d’anti – clérical.  Petit à petit la Gé Bruxelloise s’efface (elle perdit notamment 33 membres pendant la Première Guerre Mondiale)  et succombe en 1952 suite à une mauvaise gestion financière.  L’O.S.C. tomba en léthargie également.

Le 3 Février 1965, durant une réunion de l’Ordre de François Villon de Montcorbier on redonna vie à l’O.S.C.  Sous l’impulsion du nouveau Grand Maître élu, l’O.S.C. connût son âge d’or jusqu’en 1973, année de dégradation suite à l’épineuse problématique politico – linguistique.  En 1977, l’O.S.C. fût remis sur pied par les même irréductibles qu’en 1965.  Depuis lors l’O.S.C. prospère et rayonne pour enfin atteindre son premier centenaire en 1995.

L’O.S.C. est un Ordre National qui regroupe des associations catholiques et calottine (exception faite du K.A.S.K. et de l’A.S.M.O. qui elles portent la Bierpet) de tout le Royaume de Belgique, et est par conséquent quelque peu particulier quant à son organisation :

 

Il est dirigé par un directoire appelé “Conseil de la calotte”.

Font partie de Directoire (par ordre alphabétique) :[1]

*               Le CICHEC.

*               L’Emeraude.

*               La Fédé.

*               L’Ordre Studentyssime Vénérable et trez Magnyfyque de François Villon de Montcorbier.

*               La Gé.

*               Le K.A.S.K.

*               La Malinoise (ou K.M.K.S.).

*               La Confrérie des Dignitaires de l’Ordre de Saint Aubain.

*               L’Ordre Académique de Saint Louis.

*               L’Ordre Académique de Saint Michel.

*               La Vla-Vla.

*               La Vulcania.

 

Le Grand Maître en poste pour un an provient alternativement d’une association d’une des deux régions linguistiques Belges, ceci pour assurer la continuité de l’Ordre.  Le Chancelier, élu, provient quant à lui de l’autre région que le Grand – Maître, et devient automatiquement Grand – Maître l’année suivante.  Les Secrétaire et Trésorier sont élus indépendamment de toutes contraintes régionales.

Il est évident que le couvre chef de l’Ordre est la Calotte, sauf comme déjà mentionné plus haut pour le K.A.S.K. et l’A.S.M.O. qui portent la bierpet.  Les couleurs sont le rouge et le vert faisant référence à Bruxelles, lieu de fondation et le noir jaune rouge national.  L’O.S.C. ne possède pas de toge à proprement parlé, chaque membre conservant celle de son association d’origine.  Le Grand – Maître par contre, porte un band de 10 cm de large rouge et vert liseré tricolore sur l’épaule droite (Art. 13).

Le bijou de l’O.S.C. est une croix d’or, portant en son centre la Calotte et sur les branches la devise “ Sans peur ni bravade “ et le millésime “ 1895 ”.  La croix est suspendue à un ruban rouge et vert liseré tricolore (Art. 11).  Les Chancelier, Secrétaire et Trésorier le portent en collier avec chacun son signe distinctif.  Les Directeurs également en collier mais sans distinction.  Les Chevaliers en vlek, les Officiers accompagné d’une étoile et les Commandeur de deux.

L’Ordre organise, depuis 1994, les élections en début d’année.  Le Grand – Maître transmet ses pouvoirs au Chancelier, et on procède à l’élection du nouveau Chancelier.  Les réunion du Directoire rassemblent tous les Directeurs afin de faire le point sur tout ce qui touche de près ou de loin à la Calotte.

L’O.S.C. n’a pas de ban, mais possède par contre divers chants.

 

Chant de la Calotte.

Th. Braun & G. Brigode 1894.

Marchons.  En avant.  Nous sommes la jeunesse

Et Saint Michel nous regarde content

Dans la folle ivresse

Des jours dorés de nos vingt ans.

 

Refrain : Allons en avant, camarades,

Pas de reculades,

Sans peur ni bravade;

Ohé, bourgeois de la cité,

Place aux calotins de l’Université.

 

Sur nos astrakans brille l’or des insignes

Et la balance à côté du serpent

Que le jus des vignes

Emplisse nos coupes d’argent.

 

Et les lourds marteaux de toques de Sciences

Se lèverons pour défendre la Foi

Nos fières croyances,

Le Pays, l’Eglise et le Roi.

 

 

 

 

Les Calotins de l’Université.

Paroles de J.V.D.

Musique de V.M.

 

Aux jours de fièvre et d’émeute et de rage,

Quand les meneurs font marcher les pantins

Des cris de guerre éclatent avec rage,

“Bas la calotte” et “Mort aux calotins”.

(Repr. en choeur, ad 1:)

Or nous avons ramassé dans la boue

Ce sobriquet par la haine inventé

Dont on voudrait nous flageller la joue

Nous Calotins de l’Université

Dont on voudrait nous flageller la joue

Nous Calotins de l’Université

 

Et nous irons, puisqu’on nous y convie,

Dans le champ – clos; et nous y resterons.

Toujours luttant, s’il le faut, pour la vie,

Jusqu’au dernier, ou nous triompherons.

Appel est fait à toute âme vaillante;

L’heure est propice au courage indompté.

Nous descendrons dans l’arène sanglante,

Nous, Calotins de l’Université.

 

Nous volerons, sans trêve ni relâche,

Tête baissée, à tous les bons combats;

Et dans nos rangs, nul ne sera lâche,

Ni renégat, ni Pierre ni Judas !

Qu’à nous voir tous, au fort de la mêlée,

Toujours debout, on dise avec fierté :

“Elle est là – bas, la phalange indomptée

Des Calotins de l’Université”.

 

Viendra le jour, (et l’aurore en est faite).

Où du combat nous sortirons vainqueurs;

En attendant, jamais une défaite,

Nous le jurons, n’amollira nos coeurs.

Ne connaissant ni peur ni défaillance,

Tout comme Dieu garde l’éternité,

Ils ont pour eux l’éternelle espérance,

Les Calotins de l’Université.

 

 

Ils ont insulté la Calotte.

Parole de Charles de Sprimont.

Musique de Paul Lieben.

 

“La Calotte c’est le courage,

C’est l’inlassable dévouement.

Le soldat marchant au carnage

Sans crainte du canon tonnant.

C’est tout ce qui vit, lutte et peine

Pour atteindre le but béni;

C’est la grandeur de l’âme humaine

Qui se souvient de l’infini.”

 

Refrain

Ils ont insulté la Calotte,

Qu’importe ! Sur nos fronts sereins,

Portant dans ses plis nos coeurs, flotte

Le fière drapeau des Calotins !

 

La Calotte, c’est la jeunesse

Aimant le vrai, le bien, le beau,

Qui défend, exalte et confesse

Ses croyances et leur drapeau;

C’est la dignité de la vie

Semant de fleurs le dur chemin,

Et c’est l’amour de la Patrie,

Fils aîné de l’amour divin !

 

La Calotte, c’est la victoire

Qu’on remporte contre le mal,

Sans aucun souci de la gloire,

Par le seul désir de l’idéal.

Mais, ô trinité qu’on honore :

Ô Bonté, Beauté, Vérité

La Calotte, c’est plus encore

La Calotte, c’est la Gaieté !

 

Oui nous irons jusqu’au bout du monde

Les Calotins ne périront pas

Calotins, oui, oui, oui,

Calotins, non, non, non,         Bis

Calotins, nous le resterons.

 

PETASE : (Ordre du – ).

L’Ordre du Pétase fut fondé le 22 Décembre 1958 par Guy Vereet, président de l’UDECHEC (Union des Etudiants de l’ICHEC).  Cette dernière ayant été fondée en 1953 par Justin Gesnot.  Durant les premières année de sa vie, l’Ordre s’est peu à peu affirmé comme Vlek dans le monde estudiantin et fut reconnu par l’Ordre de François Villon de Montcorbier le 1er Février 1968.

L’Ordre était à l’époque dirigé par le Président de l’UDECHEC, ce qui n’allait pas sans poser certains problèmes au sein du monde guindaillistique de Belgique.  Pour modifier cette état des choses, Francis De Hondt créa la chancellerie en 1970.  Elle permit et permet encore d’obtenir un meilleur respect des traditions.  Michel Remacle fut le premier à remplir cette fonction et fut, comme le veulent nos statuts, nommé à vie.  A ce jour, le Pétase à vu passer 7 Chanceliers, et est prêt à en voir venir beaucoup d’autres.

En 1983, fut créé, à côté du poste de Chancelier, le poste de Président.  Cette fonction est attribuée pour un an à un étudiant de L’ICHEC, membre du cercle des étudiants.

Les banquets du Pétase n’ont cessé de s’améliorer au fil des années pour arriver à un niveau de qualité rarement égalé de nos jours (sic).  Ce qui signifie, pour les ceuces qui n’auraient pas compris immédiatement, qu’ils étaient vraiment médiocre à leurs débuts, mais c’était il y a plus de 35 ans et les différents organisateurs sont maintenant  pardonnés (sic).

L’an de grâce 1976 fut, dans ce domaine, une année fastueuse.  Non pas pour la qualité culinaire du repas, mais bien pour les strophes qu’il inspira et qui restent toujours en tête de chacun et dans l’estomac d’autres comme le quatrième couplet de notre vénérable chant:

“ Consommé madrilènes, délice des îles et pièces de boeuf à l’estragon,

pomme duchesses, tranche napolitaine et café,

c’est tout ce qu’on aura à bouffer “.

 

Le Pétase se distingua dans la seconde moitié des années ‘80 par diverses revues.  Nous évoquons ici les années 1985, 1988 et 1989, où l’artiste “ conceptuel baroque “ qu’est René Bizac menait le projets de main de maître avec son disciple Didier Peeters, inoubliable dans une version plus vraie que nature de “ Gilbert sur Scène “.  Le revue 1994 fut du même cru que les précédentes mais le disciple y était passé maître et le conceptuel baroque a fait place à l’ADI (Auto Dérision Intrinsèque).

Le passage de la décennie fut animé par plusieurs débats “ politique “ d’extrême importance tel que :

*                                                                     La présence des filles en guindaille, exacerbé par la dissolution de l’Ordre du Guture (Ordre strictement féminin de Guindaille de l’ICHEC).

*                                                                     La reconnaissance du CICHEC, Cercle des Etudiants de l’ICHEC, créé par Marc Vandenhaute en avril 1987 en remplacement de l’UDECHEC comme association d’étudiants de notre institution.

*                                                                     René Bizac qui tentait le record du monde de permanence à la Chancellerie (1984 – 1991).

Selon l’article 8 alinéa 2 des statuts, la Calotte est la coiffe obligatoire et unique pour les membres.  La toge est orange et noir et se porte fermée jusqu’au col.  Le Comité porte un band de la même couleur (2,25 cm par couleur) de l’épaule droite à la hanche gauche.  Pour finir, la décoration de l’Ordre du Pétase consiste en une croix émaillé de blanc, le centre couvert d’un écusson représentant un Pétase d’or sur fond noir.  Le ruban est orange.  Il existe quatre grades : Chevalier, Officier, Commandeur et Grand Cordon.

 


[1] Voir les Verbums concernant chacune de ces associations.

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