Insigne de Calotte – T,U

TETE DE CHEVAL :            Insigne de calotte.  C’est l’insigne des vétérinaires.  Le cheval est également (Cfr. Cerf) vu comme un animal puissant…

 

TETE DE MORT :               Insigne de calotte.  2 configurations possibles ici.

On placera une tête de mort lors d’un échec aux partielles, on mettra une tête de mort sans les fémurs lors d’un échec total avec arrêt du cycle.  Selon les usages sur les différents cites on mettra la tête à la place de l’étoile ou non.

 

TETE DE VACHE :              Insigne de calotte.  Signifie que l’on a dû passer une deuxième session d’examens complète, à Liège, uniquement lors d’une session en Septembre.  Selon les usages sur les différents cites on mettra la tête à la place de l’étoile ou non.

 

TOGE :

En[1] 1215, un statut promulgué par le Cardinal Robert de Courçon stipulait que :

“Nul Maître lisant es arts ne soit autrement vêtu que d’une chape ronde et noire, longue jusqu’aux talons, du moins lorsqu’elle est neuve”.

“Qu’il n’ait pas sous sa chape de souliers lacés et jamais en forme  de liripipion[2]”

Les étudiants portaient une robe ou cape grise.  Le Pape Urbain V souhaitait que la robe fut grise.

Peu d’élégance en somme.  Tout autre costume “chapeaux, registre et manteaux et registres vestues” était confisqué tandis que le délinquant était condamné à l’amende et à la prison en cas de récidive.

Les étudiants devaient :

“se vêtir selon leurs états, porter bonnet rond, robes à manches et chaperons à bourrelets et ne porter aucunes grosses chausses ni découpées”.

 

Habit réservé à Namur aux Présidents de Régionales, au Président du C.I.R., et aux membres d’Ordres.

A Bruxelles par contre tous les membres d’un Comité sont togés.

 

TREFLE :                              Insigne de calotte.  Celui qui le porte est un chanceux, cet insigne doit être offert.

 

TYRONUM MAJOR : Mot latin signifiant ‘Maître des Bleus’.  Il a la lourde responsabilité d’enseigner aux Bleus tout ce qu’ils doivent savoir soit pour passer leur baptême et calotte soit pour entrer dans un Ordre.

 

UNIVERSITE[3] : Au Moyen-Age, institution ecclésiastique jouissant de privilèges royaux et pontificaux et chargé de l’enseignement.

La première mention du mot “Université” appliquée aux Ecoles de Paris se trouve dans un acte émanant du Cardinal de Courçon, date de 1215.  Du XIIIème au XVème siècle 80 Universités sont fondées en Europe.  Les plus anciennes sont : Bologne (1119), Oxford (1133), Salamanque (1220), et Paris (1227), Toulouse (1229) et Montpellier (1289).

Le droit était la spécialité de l’Université de Bologne, déjà ville libre au douzième siècle.  Oxford fut fondée par le théologien Robert Pullen mais l’unification de ses Collèges ne se fit qu’en 1249.  Salamanque, en vieille Castille, fut l’une des plus importantes Université d’Europe; Christophe Colomb la consulta sur ses projets et Henri VIII sur son divorce avec Catherine d’Aragon.  L’Université de Paris fit l’objet d’un verbo particulier, de Toulouse abrita l’Inquisition, et celle de Montpellier se spécialisa dans la médecine, déjà en 1141, une Charte communale lui est accordée qui reconnaît l’existence des écoles de médecine et de droit.  Elle fut fréquentée par Rabelais au XVIème siècle.  En 1305, Orléans accéda au grade d’université sous le pontificat de Clément V.  L’Université de Cahors fut créée, par une Bulle du Pape Jean XXII en Juin 1332.

En 1307, la ville de Coïmbra reçut le privilège d’être la seule Université au Portugal.

Détinrent aussi le flambeau du savoir : Cracovie, fondée par Casimir le Grand en 1362, Heidelberg, le long du Neckar, en 1386 et Cologne, le long du Rhin, en 1388, Leipzig en 1409, Poitier en 1431, fondée par Bulle d’Eugène IV et Tübingen en 1477.

Les jeunes Belges désirant aborder des études supérieures étaient obligés de s’expatrier et ce jusqu’en 1425, date de la création de l’université de Louvain.  La plupart d’entre eux se rendaient à l’Université de Paris, à telle enseigne que, durant le XIVème siècle, se constitue à Bruxelles une Confrérie des clercs de Paris.

Après Louvain, d’autres Université vont apparaître : l’archevêque Jacob ouvrira en 1477 l’université Ulfsson d’Uppsala en Suède.  Parmi les autres, citons l’Université protestantes de Marburg en 1527, celle de Iena en 1558 où enseignèrent Hegel et Fichte, celles de Leyde aux Pays-Bas en 1575, d’Oviédo vers la fin du XVIème siècle, de Groeningen en 1614 et de Halle en Allemagne en 1691 fondée par Frédéric III de Brandenburg, fut regroupée en 1817 avec celle de Wittenberg, fondée elle en 1502.

L’Université d’Harvard, la plus ancienne des Etats-Unis, date de 1636; le puritain Harvard l’installa à Cambridge (Massachusetts).  N’oublions pas celle de Berlin créée par Fichte et Humboldt en 1809, Köningberg, Freiburg in Breisgau, Würzburg, Utrecht, et Bonn en 1819 avec la collaboration de Schlegel.

L’Université Libre de Bruxelles quant à elle fut fondée le 20 Novembre 1834, seize jours après la réouverture de l’Université de Malines qui s’installera à Louvain dès 1835, par Théodore Verhaeghen, canonisé par des students peu respectueux, qui cherchera auprès de ses amis de la Loge “Les amis Philanthropes” les fonds et le personnel scientifique indispensables.


[1] Jacques Koot, Io Vivat, ou les Etudiants de l’Université, Bruxelles, chez l’auteur, 1983.

[2] Largement recourbé au bout et semblable à une appendice du chaperon des éléments de ce temps, appendice appelé liripipion.

[3] Jacques Koot, Io Vivat, ou les Etudiants de l’Université, Bruxelles, chez l’auteur, 1983.

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